LAVIGNE: sauce béarnaise

Vielleségure – La place et le Château Guilhou

Vielleségure (en béarnais Vièla-Segura ou Bièle-Segure) est une commune du Béarn, située à dix kilomètres au sud de Lacq où ont été localisés les plus anciens de la lignée LAVIGNE.

10e génération:

Signature de Pierre LAVIGNE en 1756
lors du mariage de son fils

Pierre de LAVIGNE épouse Isabeau de LAGRAVE en février 1722 à Vielleségure. L’ascendance de l’époux d’Isabeau reste à confirmer mais il semble être le fils d’un autre Pierre DE LAVIGNE, marié avec Marie DE CARPASSE vers 1690.

Ils ont au moins 5 enfants, Catherine (1726), Pierre notre aïeul, Jean dit « Doucine », Anne (1732) et une deuxième Catherine (1736)

9e génération:

Signature de Pierre LAVIGNE
lors de son mariage en 1756

Pierre DE LAVIGNE nait très vraisemblablement à Vielleségure vers 1725-1730, comme sa future Jeanne de LAHORE de HOURQUILLOT, originaire de Bugnein. Pierre est laboureur lorsqu’ils se marient en février 1756.

Leur premier enfant Jean nait en décembre de la même année mais meurt le même jour. Suivront pendant 20 ans Bernard, Marie, notre aïeul Jean Pierre, puis Jean, Catherine et un autre Pierre en 1777.

8e génération:

Jean Pierre LAVIGNE
Signature de Jean Pierre LAVIGNE en 1797

Jean Pierre DE LAVIGNE est né en 1764 à Vielleségure.

Jean Pierre épouse vers 1790-1795 une béarnaise du village voisin de Bugnein également, de 9 ans sa cadette, Jeanne DE BORDENAVE et ils vivent également à Vielleségure.

Bugnein, près de 100 ans après la naissance de Jeanne BORDENAVE

Ils ont au moins 5 enfants; Jean « Baptiste » notre aïeul en 1796, Catherine, Marie, Jean et une deuxième Marie en 1804, couturière, qui décédera à 31 ans.

7e génération:

Signature de Jean « Baptiste » LAVIGNE

Baptiste LAVIGNE est donc né en 1796 à Vielleségure, à 20 kilomètres au sud-est d’Orthez. Il est agriculteur et épouse en 1831 Magdelaine CAZAUBIELH, originaire du village voisin de Jasses, à une 10aine de kilomètres.

Jasses, petite chapelle (source: www.artmajeur.com)

Magdelaine ne sait pas signer contrairement à ses père, grand-père et arrière-grand-père du même nom :

Jean Pierre CAZAUBIELH, le père
Jean CASAUBIELH, le grand-père
(1795)
Pierre CASAUBIELH, arrière-grand-père
(1747)

Cazaubielh : nom porté dans le sud-ouest qui désigne une demeure rurale (cazau) vieille, et donc l’habitant de cette demeure ou du lieu-dit correspondant.

Les enfants de Baptiste et Magdelaine naissent à Vielleségure;

  • Jean, en 1832
  • Madeleine, en 1835
  • Marie en 1837, a priori décédée en bas-âge
  • Jeanne « Daounine » notre aïeule en 1840

Baptiste décède précocement d’un refroidissement en 1852 à Biron après une partie de chasse, alors que ses 3 enfants ont entre 12 et 20 ans.

Descendance de Jean Pierre LAVIGNE

6e génération:

  • Jean LAVIGNE épouse en 1ères noces Marie MESTROT qui lui donne 2 filles, Louise et Marie LAVIGNE. Jean aura 3 autres filles Amélie, Léontine et Marguerite de son 2nd mariage avec Marie LABAIGT. L’aînée Louise LAVIGNE épouse Vincent MÈNE, marchand de vin bordelais, et ils ont un fils Fernand MÈNE, poilu décédé à la fin de la première guerre mondiale.
Fernand MÈNE, 1914

  • Madeleine LAVIGNE a deux filles de son mariage avec Jean MAJESCAS;
    • Louise MAJESCAS, mariée à un « confectionneur de luxe »,
    • Isabelle MAJESCAS mariée à Louis CASTET, marchand de chaussures, mère de Valentine CASTET et grand-mère de Raymonde épouse DELHOMME, dite « Niquette » 
  • Marie LAVIGNE en 1837, a priori décédée en bas-âge
  • Jeanne « Daounine » LAVIGNE notre aïeule née en 1840.
Jeanne Daounine LAVIGNE
Daounine LAVIGNE

Jeanne n’a que 12 ans quand son père décède. Elle est placée dans une ferme comme aide-domestique pour garder des oies. Elle part ensuite à 14 ans à Bordeaux chez son oncle maternel CAZAUBIELH qui vit à Cauderan – ou Caudrot – près de Bordeaux. Pour y aller, les fermiers qui l’emploient alors lui donnent le montant du voyage Dax-Bordeaux, mais il lui faut d’abord joindre Dax en diligence ; sans un sou, elle paie le cocher avec l’une de ses robes !

Arrivée à Bordeaux, elle se place comme bonne chez deux demoiselles qui la nourrissent avec des croûtes de pain.

Un jour, affamée, elle extrait un tiroir du placard aux victuailles et subtilise du chocolat. Mais prise de remord, elle confesse son larcin au curé qui persuade les demoiselles d’alimenter correctement leur employée adolescente ; le placard n’est désormais plus fermé à clef.

Daounine conserve cet emploi durant 4 ans, puis se place dans la famille PANSERAS où elle reste 10 ans.

A 28 ans, elle entre comme cuisinière chez les armateurs DEXPAX. Elle y fait la connaissance de Cadétoun PEYROUX et ils se marient en 1869.

Daounine ne sait ni lire ni écrire, à une époque où les patois sont fort répandus.

Après le décès de Cadétoun en 1924, elle réside jusqu’en 1930 au Bouscat au 47 bis de l’avenue Victor Hugo.

Retrouvez la branche PEYROUX à Tilh dans les Landes par ici