« Pont et village de Mazin » : probablement s’agit-il du pont duquel tomba toute petite notre grand-mère paternelle et faillit se noyer.
« Saint Joachim – Ecole communale des garçons – Rue Principale »: carte postale de Saint Joachim envoyée par Robert BOUCHER à sa sœur Marie VINCE en août 1930
7e génération :
Pierre VINCE (1818-1903) est le fils d’une longue lignée de briérons cultivateurs. Il naît dans le marais briéron comme la grande majorité de ses ancêtres, que l’on trouve sur les îles de Mazin, Pendille et à Montoir de Bretagne.

Pierre épouse en 1842 Angélique MAHÉ, âgée de 20 ans. Pierre est charpentier à Chiloup et au Bait à Saint Joachim où ils résident.
Pierre et Angélique ont au moins 3 enfants dont Jean-Baptiste (1845) notre aïeul, Jeanne (1850) et Pierre Marie (1861).
6e génération :
Jean-Baptiste VINCE (1845-1899), est charpentier comme son père, ce qui rompt défintivement une longue tradition de cultivateurs. En 1873, il épouse Marie Désirée AOUSTIN (1847-1920).


Marie est la fille de François AOUSTIN, charpentier parti aux Amériques sur le bateau « l’Aurélie » alors qu’elle n’avait que 5 ans.

Marie Désirée et Jean-Baptiste élèvent 5 enfants ; deux fils ainés, Pierre et Jean-Baptiste suivis de trois filles Angélique, Désirée et Eléonore.

5e génération :
- Pierre Marie Désiré VINCE est l’ainé, en 1874. Il est décédé vers 1930, aux chantiers navals de Dunkerque, peut être d’un accident. Il vécut dans le Nord et son petit fils Luc VINCE est un cousin généalogiste.

- Jean-Baptiste VINCE, notre aïeul, nait 2 ans plus tard. En 1912, à Dunkerque également, il épouse donc Hélène LEROY, veuve de Léopold Augustin BOUCHER, l’année précédente à Dunkerque. Hélène a déjà 2 enfants de 9 et 17 ans.

Jean-Baptiste est charpentier en fer, comme son père. Il décède après seulement 6 années de mariage, à l’automne 1918. Sur le relevé militaire de son décès, il est indiqué qu’il est décédé de maladie, et détaché en usine à Caen, sans doute du fait de son expérience de charpentier en fer, précieuse en ces temps de guerre.

Hélène a des origines finistériennes par son père Philippe Etienne LEROY et du Nord de la France et de la Belgique par sa mère Séraphine COUDEVILLE. Hélène naît un 28 février; tout comme son arrière-arrière petite fille Romane, née 124 ans plus tard !

Jean-Baptiste et Hélène ont une fille, Marie VINCE, notre grand-mère, qui épousera Daniel BRÉJON en 1938.

- L’aînée des trois sœurs, Marie Angélique VINCE, naît en 1878. Elle est donc une des tantes paternelles de notre grand-mère Mamie, et également sa marraine. Elle épouse Hippolyte AOUSTIN le 2 octobre 1913 à Dunkerque. A noter que les mariés respectaient la tradition d’alors d’un mariage en noir et non pas en blanc comme aujourd’hui…


Cette photo a été annotée par Mamie, qui se trouvait, au moment de la photo le 2 octobre 1913, âgée de 4 mois moins 1 jour, à gauche dans les bras de sa maman, Hélène Séraphine Le Roy, 36 ans, notre arrière-grand-mère.
Au milieu les mariés, tous deux Briérons; Hippolyte AOUSTIN et Angélique VINCE, 36 ans, tante paternelle et marraine de Mamie. On ne leur connait qu’une fille Jeanne AOUSTIN (1915 – 1980).
A droite de la mariée, son frère Jean-Baptiste VINCE, 37 ans, par ailleurs mari de Hélène LE ROY chez lesquels avait lieu le mariage. Les personnes au second rang n’ont pas été identifiés par Mamie.
- La sœur deuxième, Jeanne Désirée VINCE naît en 1882 à Saint Joachim. L’année précédente, un enfant mort-né était venu au monde.
En 1908, Jeanne Désirée épouse Joseph KEGUELAËRT, de 9 ans son aîné.



Ils ont trois enfants; Lucien (1909 – 1966), Hélène (1912 – 1992) et Marie (1914 – 2004).

Sur la photo ci-dessus, Jeanne Désirée est assise entourée de ses enfants et de son époux, lui-même debout à côté d’une de ses sœurs Marie Joséphine « Tante Fifine » née en 1887.
- Lucien se marie avec Simone GUERIF en 1933, d’où notre cousine Huguette, grand-mère également de Quentin RIVALIN.


- Hélène se marie en 1936 avec Jean Marie BOENNEC et ils ont deux fils, Jean et « Jojo » BOENNEC. Jean Marie est chaudronnier, originaire de Penmarch dans le Finistère et décède assez jeune dans les années 40. « Tante Hélène » se remarie avec Louis GUILLOTON dit Petit Louis et tous 2 vivront à Saint Joachim. Je me souviens leur avoir rendu visite dans les années 80; ils vivaient dans une maison briéronne, avec une seule pièce, les toilettes au fin du jardin, avec un endroit discret ou Petit Louis gardait cachée une bouteille de vin.


- « Cousine Marie » épouse Paul BRAIRE en 1934 à Saint Joachim, quatre ans avant que sa chère cousine germaine Marie VINCE, notre grand-mère ne se marie à son tour.


- La troisième et dernière sœur, Marie Eléonore VINCE naît en 1883 à Mazin, Saint Joachim. Eléonore, fleuriste, épouse en 1910 Pierre MOYON, ouvrier aux Chantiers de Saint Nazaire. Après une petite Marie Lucienne qui ne vivra que 5 mois en 1914, ils ont deux enfants, Denise en 1917 et Pierre en 1920:

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- Pierre épouse Louisette PAUTARD en 1948 (?) à Paris.
- Sa soeur Denise s’est alors déjà mariée 2 fois. Son 1er mariage en septembre 1937 ne dure hélas que peu de semaines car son époux Emmanuel ALLAIRE décède le mois suivant, d’un accident sur un bateau. Denise se remarie en 1940 avec André POYARD et ils auront 2 enfants Andrée Dédée POYARD et son frère Gérard POYARD (1943 – 2000).



Assis à droite des mariés: Pierre MOYON et Eléonore VINCE les parents de la mariée
Au 2ème rang après l’accordéoniste se trouvent les KEGUELAËRT, cousins germains du côté maternel de la mariée:
Paul BRAIRE et son épouse (1934) Marie KEGUELAËRT, suivis de 2 inconnus,
puis Jean BOENNEC et son épouse (1936) Hélène KEGUELAËRT,
et enfin Lucien KEGUELAËRT et son épouse (1933) Simone GUERIF.
4e génération :
Marie « Mamie » est la fille de Jean-Baptiste VINCE et d’Hélène LE ROY et a un demi-frère Robert dont elle est très proche et une demi-sœur Germaine. Mamie épouse Papi – Daniel BREJON – le 10 décembre 1938, à Maisons-Alfort, dans le Val-de-Marne.
