Lebas au Centre

Château de Sarzay

12e génération:

Sarzay et villages voisins de nos aïeux: Montgivray, Nohant-Vic, Saint Chartier, Neuvy-Saint Sépulchre, La Châtre, Lacs

Philippe LEBAS et Silvaine VERDIER se marient vers 1720. Ils sont tous les 2 originaires du Centre, probablement du village de Sarzay ou alentours.

11e génération:

Leur fils André LEBAS est serveur et domestique quand il se marie en 1744 à Sarzay avec Marguerite BONIN qui exerce le même métier, peut être pour la même maison ou au chateau pour les nobles de Barbançois ?

Marguerite est du même village, fille d’un vigneron vivant à Saint Chartier.

Saint Chartier – Le Château

10e génération:

Leur fils ainé François LEBAS naît à Sarzay 10 mois après leur mariage. Il est journalier et épouse en 1767 Marie CHATELIN, originaire depuis plusieurs générations de Montgivray.

Montgivray – Entrée du Château

François décède à 46 ans à La Châtre et Marie quelques années après vers 1795. La lignée LEBAS est maintenant installée à La Châtre.

C’est nichée au cœur d’un paysage de bocage, de bosquets, de haies vives et de chemins encaissés sur la rive gauche de l’Indre où la roche surplombe la rivière que La Châtre s’est implantée au fil des siècles. Sur les hauteurs de La Châtre est venue s’installée au début du Moyen Âge une première motte féodale. La ville se développe alors rapidement grâce au travail du cuir en contrebas. L’Indre et ses affluents deviennent le poumon économique et verdoyant de la cité médiévale, qui se protège désormais derrière les murs épais d’une enceinte fortifiée. Au fil des siècles, les ruelles étroites et sinueuses de la vieille ville se sont faites trop étroites pour la circulation des hommes et des biens. Les goûts et les mœurs ont évolué après la révolution française et La Châtre casse sa gangue de pierre pour se doter d’une urbanisation plus moderne

Source: https://www.lachatre.fr/decouvrir/histoire-patrimoine/

9e génération:

Parmi leur enfants, notre aïeul Jean LEBAS nait dans le village maternel de Montgivray. Il est laboureur. Sa 1ère épouse Marie RAGOT en 1791 décède l’année suivante, probablement suite à une maternité ou accouchement fatal. Jean se remarie en 1793 à La Châtre avec Françoise ROCHOUX, de Neuvy-Saint Sépulchre. On leur connait au moins 2 enfants Castrais, Jean et Jean-Baptiste.

8e génération:

Leur fils Jean LEBAS, notre aïeul, est laboureur vigneron à La Châtre et se marie à 19 ans avec Françoise BATAILLE. Jean décède prématurément à 27 ans en 1827.

Son frère cadet de 6 ans, Jean Baptiste LEBAS né en 1806, exerce le même métier de laboureur vigneron et vit à La Châtre avec Marguerite TAYON de Chassignolles.

7e génération:

Jean Baptiste LEBAS n’a que 7 ans quans son père Jean décède. Il est également cultivateur et épouse Catherine VIAUD, domestique originaire de Sarzay et Montgivray, comme les aïeux de Jean Baptiste.

La lignée cognatique – en remontant du côté maternel de génération en génération – de Catherine VIAUD nous amène à Marie AUGENDRE (13e génération). Cette famille AUGENDRE est également parmi les ancêtres de la famille BESSION du côté maternel CHEVALIER ce qui établit un lien de cousinage entre nos 2 familles LEBAS-BESSION.

Jean-Baptiste et Catherine résident au lieu-dit La Renardière à La Châtre (source: https://www.lanouvellerepublique.fr/la-chatre/un-quartier-a-decouvrir):

  • Le faubourg Saint-Abdon, quartier de La Châtre riche de vestiges du temps passé, doit son nom à une chapelle située près de la place de l’Abbaye, qui domine la rue Saint-Abdon. Elle avait été construite en 1663 par décision du chanoine Dorguin, prêtre et commandeur de l’hôpital de Sainte-Sévère. Elle a conservé que le seul nom de saint Abdon, alors qu’elle était également dédiée à saint Sennen. Aujourd’hui disparue, on peut cependant encore en deviner l’emplacement.
  • Au numéro 11 de la rue, subsiste une inscription du XVIII esiècle, préservée grâce à l’intervention des Amis du Vieux La Châtre.
  • Plus bas, au numéro 43, on peut encore voir les bâtiments d’une ancienne tannerie avec son grenier de séchage, un des rares témoignages de l’industrie du cuir, prospère à La Châtre jusqu’au début des années 1900.
  • En poursuivant en direction du moulin Bureau, on rejoint le chemin des Couperies, endroit discret où Aurore Dudevant, la future George Sand, retrouvait Jules Sandeau. Il existait là une très belle maison du 18esiècle, baptisée La Renardière, qui malheureusement faute d’entretien, s’est abîmée au fil des ans et a été abattue, en septembre 2015. La propriété a appartenu à la famille Pissavy, commerçants castrais de tissus en gros. Ses membres ont été inhumés sur leur propriété, dans une chapelle qu’on aperçoit de la rue.

Ils ont eu au moins 3 enfants; Jean qui sera entrepreneur et résidera à Nohan-Vic en 1908, Joséphine et Marie qui sera lingère. Leur mère Catherine décède à 33 ans en 1860.

6e génération:

Joséphine LEBAS notre aïeule nait en 1853 à La Châtre comme ses frère et soeur. Elle exerce différents métiers; on la retrouve cuisinière, domestique en 1883 puis, en 1896 lorsqu’elle se marie avec Emile LEMAIRE, veuf, marchand de vin à Villejuif où ils résident au n° 27 avenue de Paris, elle est citée comme étant également marchande de vin, probablement avec son promis Emile.

Lorsqu’elle épouse Emile, Joséphine a déja un grand garçon de 13 ans, Jacques Abel qui porte son nom.

Elle vit à Paris au n° 63 rue Baudricourt dans le 13e arrondissement à compter de 1908 lorsque son fils Abel se marie. Emile décède à presque 70 ans en 1923 à Paris et Joséphine 3 ans plus tard.

5e génération:

Jacques Abel LEBAS est né à Paris de père inconnu et élevé par sa mère et son beau-père Emile LEMAIRE. Il se marie en 1908 à La Châtre avec Marie Louise Antoinette CENDRON, modiste de La Châtre.

A l’époque, Abel, 20 ans, effectue son service militaire au 90ème RI à Chateauroux.

Il est officier du 290ème RI et n’a que 33 ans lorsqu’il est tué le 9 mai 1916 près de Verdun.

Jacques Abel LEBAS

Sa veuve Marie Louise CENDRON vit à Chateauroux en 1932 et terminera sa vie à Hédouville en 1965 chez sa fille et son gendre.

Retrouvez les CENDRON et les CENDRE par ici.

4e génération:

Jacqueline LEBAS, Mamoune, leur fille unique perd donc son père alors qu’elle n’a pas encore 7 ans. Elle épouse Edmond MASSÉ en 1932 à Paris où ils résident 17 avenue de Malakoff dans le XVIe arrondissement.

Jacqueline LEBAS, vers 1930

Retrouvez la branche berrichonne MASSÉ par ici