
10e génération:
Jean CHAUVIN, né vers 1706, et son épouse Marie BOUFFARD, née vers 1708, sont tous 2 originaires de Barbezieux en Charente et se sont mariés entre 1735 et 1740 car on trouve en novembre 1743 l’acte de décès d’un de leurs enfants, Jean, agé d’environ 3 ans. Jean le père déclare ne pas savoir signer.
Les archives de Barbezieux présentent des lacunes notamment entre 1732 et 1743, aussi les recherches au-delà sont difficiles.
Jean et Marie vivent au village « chez les Moreaux » à Barbezieux. Ils auront au moins 6 enfants parmi lesquelles deux filles prénommées Marie, Pierre, Françoise et Jean en 1751 notre aïeul.

Marie, veuve de Jean décédé à l’âge de 58 ans, décède 24 ans plus tard à environ 80 ans.

9e génération:
Jean CHAUVIN est tisserand puis laboureur à bras. Il épouse fin 1777 en 1ères noces Elisabeth LEVESQUE.


Ils ont eu au moins un 1er enfant Pierre en 1779, un an et demi après leur mariage. Ils ont probablement d’autres enfants nés à Barbezieux les années suivantes.
Elisabeth décède jeune à l’âge de 35 ans en 1791 et Jean se remarie en 1806, avec Anne DUCELLIER, jusqu’à son décès 11 ans plus tard.
8e génération:

Pierre CHAUVIN nait en 1779 à Barbezieux. On le dit agriculteur ou instituteur.
Il se marie à l’âge de 20 ans avec Jeanne PHILIPPEAUX dans le village voisin de Lignières. Jeanne est originaire de Bouteville, à une 15aine de kilomètres.
Pierre et Jeanne s’installent entre leurs deux villages d’origine, à Touzac (aujourd’hui rattaché à la commune de Bellevigne) dans le hameau « chez Martelot » où naissent et sont baptisés leurs 7 enfants entre 1803 et 1824 ; trois filles – Jeanne (décédée à 5 ans), Marie, Elisabeth – et quatre fils – « Petit Jean », « Grand Pierre », « Grand Jean » et « Petit Pierre » notre aïeul en 1819.

L’histoire familiale raconte que vers 1825, Pierre perd ses biens en jouant aux cartes..

7e génération:

« Petit Pierre » CHAUVIN naît donc en 1819 à Touzac et épouse Anne GUILLEBEAU en 1855 à Bordeaux.
Anne est bordelaise de souche et fille de Jean, batelier passeur à Bacalan, première fosse d’entrée du port de Bordeaux atteinte par la marée.
Petite fille, Anne tâtait chaque matin du pied le niveau de l’eau et disait « Aqui l’aigue », en patois.
« Petit Pierre » travaille dans une entreprise d’exportation de tissus. En 1871, il est envoyé par son employeur à Montevideo, en Uruguay, afin de réorganiser le comptoir de l’entreprise. Il part avec sa femme et leurs deux enfants adolescents, Joseph et Laure. Ils y restent 8 ans, jusqu’en 1879, date de leur retour en France à Bordeaux.

A leur retour à Bordeaux, ils s’installent dans le quartier des Chartrons au 210 rue du Jardin Public.
Dans la fratrie de « Petit Pierre » CHAUVIN, on retrouve la trace de sa soeur cadette Elisabeth qui épouse Pierre REVEILLAUD également originaire de Touzac, et dont Abel, l’un des 3 fils, est le grand père de Paul L’HUILLIER, né en 1898, qui épousera Marie Thérèse BELLY, en présence de ses « petits cousins issus de germain », Jean et Rose PEYROUX:

avec Rose PEYROUX (en haut à droite) et Jean PEYROUX (en bas à droite)
6e génération:
La lignée CHAUVIN a définitivement quitté la Charente pour Bordeaux et Laure CHAUVIN épouse à son retour d’Uruguay en 1879 un autre Bordelais d’origine girondine voire corrézienne, Bertrand Auguste LÉONARD qui l’attendait depuis son départ familial 8 ans plus tôt.

Montevideo – Uruguay

Jeunes mariés, ils s’installent au 186 rue du Jardin Public à Bordeaux et auront 3 filles Jeanne, Germaine et Marie LÉONARD.
Ils rejoindront leur maison familiale du village du Bouscat pour y finir leur vie dans les années 1920-1930.

Retrouvez les origines corréziennes de la branche LÉONARD par ici.