De la 11e à la 8e génération dans le Finistère:
Daniel LE ROY (11e gén.) se marie à Plomeur en 1670 avec Adelice GLOAGUEN, veuve de Jean KERBULIC et fille de Guillaume GLOAGUEN. Leur fils Jean LE ROY (10e gén.) nait l’année suivante. Sa mère Adelice décède quand il n’a que 10 ans en 1681. Jean se marie à 20 ans avec Marie LE LAY, dans son village de Loctudy en 1691. Ils vivront à Plomeur jusqu’au décès de Jean en 1741 et sa veuve Marie décédera dans son village natal de Loctudy en 1750.

Un de leurs enfants, Jacques LEROUË / LEROY (9e gén.) – l’orthographe du nom donne une idée de la prononciation de l’époque – naît en 1714 à Plonéour. Jacques se marie à Plobannalec en 1743 avec Jeanne NIGNON où les LEROY s’installent. On connait au moins 3 de leurs enfants; Guillaume qui sera journalier, Corentin et Sébastien notre aïeul, journalier également. Jacques et Jeanne décèdent tous 2 en 1779 à Plobannalec, au lieu-dit Quelern.

Leur fils Sébastien LE ROY (8e gén.) naît en 1760 à Plobannalec. Il est journalier.
Il se marie trois fois ; tout d’abord en 1791 avec Marie Jeanne LE RESTE, de 8 ans plus jeune, au lieu-dit Lesconil mais Marie Jeanne décède prématurément 2 ans plus tard à Pont L’Abbé. Sébastien se remarie l’année suivante avec Marie Yvonne Corentine LE LOCK, journalière lingère à Pont L’Abbé où ils semblent s’être installés. Mais cette fois le mariage ne dure qu’un an car les 2 époux divorcent en novembre 1794 …et Sébastien se remarie le mois suivant avec Sébastienne LECHOSSEC, à nouveau à Pont L’Abbé.
Sébastienne LECHOSSEC, journalière et ménagère, est originaire de Lambourg, arrondissement de Pont-L’Abbé, et non pas « Sébastienne LECHOFFSEE» de « Hambourg » en Allemagne comme j’ai cru le lire sur l’acte de naissance de son fils pendant longtemps !

Sébastien décède à 43 ans à Pont L’Abbé en 1803 et Sébastienne en 1820, agée de 55 ans. Ils ont un fils Guillaume Etienne LE ROY, qui nait en 1801 à Pont L’Abbé; ce sera la dernière génération finistérienne de LE ROY dans notre lignée.
7e génération :
Guillaume LE ROY émigre donc dans le Nord de la France. Il est préposé aux Douanes et épouse en 1829 Albertine BATTÉ, dunkerquoise, dans le village des Moëres (rattachée à Ghyvelde en 2016). Ils résident à Dunkerque où Bertine décède en 1858 au n°4 quai de Saint Omer puis Wormhout en 1859. Guillaume se remarie avec Sophie DEBLOCK 4 ans plus tard.

Bertine est la fille de Louis BATTÉ, laitier originaire de Leulinghen-Bernes et de Florentine Boning qui se marièrent à Furnes, dans le département de la Lys en Belgique mais pas d’origine belge sur cette branche BATTÉ, contrairement à la branche FOUCART, car leurs aïeux sont du Pas-de Calais pendant plusieurs générations près du village d’Audembert. Cette branche BATTÉ nous amène directement …à Hugues CAPET.
A la fin du 19ème siècle, cette partie de la Belgique, la Lys, est sous domination française et constitue un département.

Côté descendance, Guillaume et Albertine ont au moins 3 enfants:
- Julie Marie Bertine, (1830)
- Bernardine Eugénie Albertine, (1831), mariée à Benoit LOONES, emballeur des Douanes
- Philippe Etienne notre aïeul (1834)
6e génération :

Philippe LE ROY naît en 1834 à Bambecque. Tout comme son père, il sera douanier et on trouve sa trace comme sous brigadier des douanes à Quaëdypre.



De son mariage en 1859 avec Séraphine Reine COUDEVILLE, oudezeelaise de 19 ans, naîtront 4 filles et 2 garçons, dont Hélène et René.

5e génération :

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René LE ROY est douanier, comme son père Philippe et son grand père breton Guillaume.
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Sa sœur Hélène Séraphine LE ROY, née à Ghyvelde (59) en 1877, se mariera 3 fois. Hélène tient un café-cabaret à Dunkerque au 1 bis rue Faulconnier où nombre de marins viennent s’y divertir.

De son premier mariage avec Léopold Augustin BOUCHER naissent Germaine (1895- ~1980) et Robert BOUCHER (1903-1933).


Germaine BOUCHER eut un fils Claude de son mariage avec Marcel BERGEYRON, qui aura lui même une fille Brigitte de son mariage avec Ginette COFFIN.
Robert BOUCHER épousa en 1926 Maria PÉDRON et fut employé de mairie à Bègles (33). Ils eurent une petite Gilberte qui décéda en bas âge, laissant cette branche familiale sans autre descendance.
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Une première fois veuve, Hélène se remarie en 1912, avec Jean-Baptiste VINCE, charpentier en fer briéron originaire de Saint Joachim (44) et Marie Lucienne VINCE, notre grand-mère, sera leur unique enfant commun.
Jean-Baptiste décède 6 ans plus tard, 15 jours avant l’armistice.
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Hélène se retrouve donc veuve une seconde fois à 41 ans en 1918 et trouve en Georges FOURNIER, charpentier menuisier, son troisième et dernier mari. Ils n’auront pas d’enfant ensemble.

