LE MOIGNE une famille de locarnots

Locarn est le berceau LE MOIGNE depuis 1600. Village voisin de Glomel, le berceau des HAMON, les familles se sont cotoyées pendant plus de 2 siècles.

Locarn, L’entrée du Bourg

De la 12e à la 6e génération:

Yvon LE MOIGNE (12e gén.) et Marguerite LE BORGNE sont nés vers 1635 et se sont mariés vers 1655 probablement à Locarn.

Leur fils, dénommé également Yvon LE MOIGNE (11e gén.) , épouse Marie LENCOT en 1684 et on connait 3 de leurs enfants; Ollivier (1686), Marguerite (1695) et Yves (1698) notre aïeul.

Acte de mariage d’Yvon LE MOIGNE et Marie LENCOT le 6 février 1684 à Glomel

Yves LE MOINGNE (10e gén.) est né au lieu-dit Cleuziou et son mariage en 1716 à Locarn avec Marie L’AIZET se traduit par la venue de 8 enfants entre 1718 et 1741:

Signature Yves LE MOIGNE lors du mariage de son fils Ollivier en 1750
  • Pierre (1718 – 1764), ancêtre de Michèle LE LOUET (+) née QUENAULT, cousine de Locarn avec laquelle j’avais beaucoup échangé pour progresser dans ces recherches
  • Jeanne
  • Ollivier, né vers 1722, notre aïeul
  • Yves Claude, décédé lors de sa 1ère semaine en 1723
  • Yves (1724 – 1766)
  • Marie Anne, née en 1730
  • Yvonne, née en 1737
  • Yves, né en 1741

Marie L’AIZET décède à Roz ar Barguet ou Rosembarguet à Locarn en 1757 et Yves à Guergonan en 1770.

Ollivier LE MOIGNE (9e gén.) se marie en 1750 avec Jeanne KERMAREC, petite fille de Jan KERMAREC, avocat ou greffier de la Juridiction de Quelen en Locarn, métier rare dans notre ascendance, plus souvent constituée de cultivateurs et de vignerons que de métiers de ce type. Ollivier et Jeanne décèdent chez eux à la Boissière à Locarn.

Signature de Jan KERMAREC en 1692

Claude LE MOIGNE (8e gén.) est l’un des 7 enfants d’Ollivier et Jeanne. Il est le 1er de la lignée à ne pas se marier avec une femme du village car Françoise CORBEL vient de Saint Nicodème, village voisin à 7 km. C’est comme habituellement dans la commune de la mariée qu’ils s’unissent, en 1784. Ils vivent également à Locarn.

Leur fils Yves Claude LE MOIGNE (7e gén.) nait en 1799 à Locarn. Il est cultivateur avec son épouse Marie Yvonne LE BESCOND, de 7 ans sa cadette, et agée de seulement 16 ans lors de leur mariage en 1823.

Nous ne leur connaissons que 3 garçons nés entre 1830 et 1835, Marc Louis, Yves Louis Marie notre ancêtre et François Claude. Sans doute ont ils eu d’autres enfants entre 1823 et 1830.

Yves Louis Marie LE MOGNE / LE MOIGNE (6e gén.), cultivateur et Marie Anne L’HIGUINEN se marient à Locarn en 1861 où naissent leurs 3 premiers enfants:

  • Marie Anne (1862)
  • Pierre Louis Marie (1864-1916), notre aïeul
  • Yves Louis (1866)

Nous retrouvons Yves Louis Marie LE MOGNE / LE MOIGNE et Marie Anne L’HIGUINEN 3 ans plus tard installés à Saint Nicodème (cette commune est créée en 1869, suite à partition de celle de Duault) au lieu-dit Kerbotgoë et la famille continue de s’agrandir:

  • Marie Yvonne (1869), qui épouse Yves LE BRUN, cultivateur, en 1895 à Trébrivan où ils s’installent à Restoury. Ils ont un fils René LE BRUN en 1903, qui est journalier manoeuvre. René se marie avec Marie Françoise LINCOT en 1927 à Plourac’h mais Marie Françoise décède en 1934. René se remarie l’année suivante à Saint Denis en région parisienne avec Marie LE MOIGNE, cuisinière née à Paris et qui résidait à Saint Nazaire au 42 boulevard de l’Océan.
Signature de René LE BRUN et Marie LE MOIGNE – 1935
    • René et Marie LE BRUN née LE MOIGNE vivent alors à Saint Denis au 299 avenue Wilson. Ils n’ont pas d’enfant.
    • Marie LE MOIGNE épouse LE BRUN est née en 1909 à Paris, de Marie LE MOIGNE, domestique de 29 ans résidant 235 rue de Tolbiac et de père inconnu.
    • Nous sommes donc cousins avec Marie « LE BRUN » via son mari René qui est un cousin germain de notre grand-mère Hortense LE MOIGNE et de sa soeur Maria LE MOIGNE la « mère GUÉ ». Peut-être sommes-nous également directement reliés via sa mère qui s’appelle également LE MOIGNE mais nous n’avons pas retrouvé son ascendance…
  • Julienne (1874)
  • Yves Marie (1877)

Yves Louis Marie décède en 1896 à Trébrivan, à Restoury où vivent également ses enfants dont sa fille Marie Yvonne avec son gendre Yves LE BRUN, ainsi que Pierre Louis avec Marie Joséphine KERBELLEC.

Ascendance LE MOIGNE

5e génération :
A Trébrivan, l’église Notre-Dame de Pitié qui date du 16ème siècle est transformée en 1872-1873 et en 1887-1889. La partie supérieure de l’église, choeur et chapelles en ailes, fut construite en 1872-1873. Après suspension des travaux, l’édifice fut repris en 1887 et terminé en 1889. La porte du porche du 16ème siècle a été réemployée.

Trébrivan – L’église

Pierre Louis Marie Le Moigne (5e gén.) est le dernier de la lignée né à Locarn; Trébrivan, Restoury, sera le nouveau lieu de vie des LE MOIGNE où il épouse Marie Joséphine KERBELLEC, en décembre 1895, la même année que sa soeur Marie Yvonne qui se marie en janvier 1895 avec Yves LEBRUN.

Joséphine KERBELLEC


4e génération :

Pierre et Joséphine auront au moins 5 enfants dont Maria, Philomène et Hortense :

Veuve d’Alain JAFFRY à 33 ans avec ses 2 filles Léone et Denise, Maria épouse en secondes noces Victor GUÉ qui lui donne Jeannine et Robert.
Elle est le lien avec notre famille du côté BOUTIN, DURIGNEUX et GUÉ

Maria LE MOIGNE
Victor GUÉ

… tandis que Philomène ou « Tante Mène » nous mène aux cousins BARAZER et ESNAULT par son mariage avec François BARAZER.

Philomène LE MOIGNE
François BARAZER

Hortense naît à Trébrivan alors que ses 2 sœurs aînées Maria et Philomène sont nées dans le village voisin de Maël-Carhaix.

Hortense Le Moigne

Hortense se marie le 4 janvier 1935 à Nantes avec Louis HAMON. Hortense et son mari étaient sans le savoir cousins entre eux au 8ème degré par un couple d’ancêtres communs, Guillaume Jégou et Marguerite GUILLAUME (ou GUILLERM), qui se marièrent vers 1675 dans le village voisin de Kergrist-Moëlou, distant de quelques kilomètres de Carhaix et Trébrivan.

Guillaume et Marguerite eurent au moins 4 enfants dont François, né en 1680, ancêtre de Louis et Marie Madeleine, née en 1683, ancêtre d’Hortense.

Hortense est la cadette et a eu deux frères, Yves et Louis, et une troisième sœur Maria Julienne, tous trois décédés en bas âge.

Louis et Hortense ne profitent de leur mariage que quelques années ; mobilisé dès le 2 septembre 1939 au 485ème Régiment de Pionnier Colonial (2ème compagnie, 1ère Section), Louis est fait prisonnier et transféré en Allemagne en janvier 1941 pour y travailler dans une ferme. De retour en mai 1945, la maladie l’emporte 2 ans plus tard au printemps 1947.

Entre temps, en 1946, notre mère Chantal est venue éclairer leur vie par ses babillements et premiers pas.

Hortense reste installée dans un petit appartement de 2 pièces au 1er étage du numéro 7 du Chemin de la Brianderie à Chantenay.

Le n° 7 du Chemin de la Brianderie avec notre mère Chantal
accompagnée de Louis et Célestine, août 2007

A son décès en 1957, Maman et le conseil de famille choisissent Denise et Gérard DURIGNEUX comme tuteurs de Chantal. Cependant, jusqu’en 1963, maman reste parmi la communauté des Oblates de Chantenay située dans la rue voisine et Mère Marie Sabine veille sur elle…

Mère Marie Sabine

Chantenay – Communauté des Oblates