Le petit Jean BARRÈRE est le fils de Jeanne BARRERE , 17 ans et demi, qui le met au monde seule en janvier 1801 dans le petit village familial landais de Habas, à Hourgabe.
Il est un de nos aïeux de la branche LÉONARD:
Devenu marin puis capitaine, il est sur le trois-mats « Le Schems » en 1842.
Février 1837, le trois-mâts Le Schems commandé par le capitaine DESPUJOLS est en partance de Bordeaux pour le Sénégal, mais doit faire escale à La Rochelle en raison d’avaries, ayant entrainé des voies d’eau:
Le 26 septembre 1837, Le Schems part de Bordeaux avec le capitaine COUSTEAU. Le 2 février, il revient du Sénégal à Bordeaux.
Eté 1838, le capitaine DESPUJOLS est à nouveau sur Le Schems au Sénégal; il quitte Saint Louis le 27 juillet puis rejoint Gorée dont il repart le 4 août. De retour à Bordeaux le 9 septembre, il débarque son chargement, la réputée gomme du Sénégal.
Début décembre 1838, Le Schems est en plein chargement à Bordeaux pour rejoindre le Sénégal le 25 du mois après 17 jours de traversée. Le capitaine annoncé est cette fois COUSTEAU.
L’année suivante, fin 1839, on retrouve la trace de DESPUJOL qui revient avec la précieuse gomme, gomme qui se fait rare sur les marchés cette année-là:
Les aller-retours du Schems se poursuivent les années suivantes mais l’année 1842 est marqué par la traversée d’une tempête au sortir du fleuve Sénégal qui sera fatale pour 2 marins. La tempête est si forte que le trois-mâts est déclaré innavigable et vendu à l’Ile Saint Louis pour 15,000 francs par le capitaine COUSTEAU.
Nous avions auparavant retrouvé dans les archives de Bordeaux de 1843 la transcription du décès de Jean BARRERE, capitaine au long cours, second capitaine du Schems, survenu à l’hôpital de la Marine de l’Ile Saint Louis le 10 octobre 1842 selon les registres.
Les archives rendant compte des avaries du Schems lors de la tempête de 1842 nous en apprennent un peu plus:
C’est ainsi que nous apprenons que le second du capitaine COUSTEAU, notre aïeul Jean BARRERE est décédé à l’hôpital de la Marine, « exténué par la fatigue qu’il avait essuyée lors de cette tempête, ainsi qu’un autre marin du « Schems ».
Les racines du pissenlit 