Une fabrique de boutons en os vers 1840

Jusqu’au milieu du XIXème siècle, l’activité de Pavant est concentrée sur l’exploitation de la terre et des vignes. C’est à partir des années 1840 que deux fabriques apparaissent : Isidor BRÉJON et Gustave TOURRETTE font construire tout spécialement pour réaliser des fabriques de boutons (source: Histoire de Pavant de Charles CORNETTE).

Isidor est un cousin BRÉJON éloigné de Pavant, descendant notamment de notre aïeul commune Jean BRÉJON, vigneron:

Ascendance commune de Prosper BRÉJON et Isidor Constant BRÉJON

La fabrique BRÉJON s’occupe alors de traiter l’os et la fabrique TOURRETTE s’occupe de la corne. Il n’est pas encore question de force motrice. Les ouvriers travaillent sur des tours au pied indépendant les uns des autres. Ainsi, un certain nombre de vignerons et de journaliers ont appris ce nouveau métier et installé chez eux le tour où ils découpent dans les plaques les boutons encore grossiers. A la fabrique, on prépare les plaques, on finit le travail, on échantillonne. Cette fabrication reste saisonnière et les premiers « boutonniers » ne le sont qu’accessoirement.

Après la guerre de 1870, cette activité prend une impulsion nouvelle en s’industrialisant. Emile BRÉJON, fils d’Isidor Constant BRÉJON, fait construire une vaste usine, l’Usine du Bas. Les bâtiments se rangent autour d’une grande cour carrée. Une machine à vapeur est installée, dont l’énorme cheminée de briques se dresse orgueilleusement.

Désormais, les scies, les tours à tracer, à découper et à percer sont regroupés et le travail s’intensifie. A la même période, la famille Tourrette augmente également sa fabrique qui devient un énorme bâtiment. Un peu plus tard, ils construisent une troisième usine.

Cette deuxième moitié de siècle est une période de constructions intenses car de nouveaux logements doivent également être construits pour les ouvriers affluant d’autres villages.

Emile Alexandre BRÉJON, fils et petit-fils de boutonnier sera lui aussi dans l’aventure des boutons en os.

Les trois usines subsistent jusqu’en 1901, date à laquelle les 2 premières sont regroupées par un repreneur commun M. LABROUSSE. Puis, elles ne forment plus qu’une société « LUCAS Frères » à partir de 1906 jusque 1952, date de sa fermeture.

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